Angste Povera Journal

En 2013, neuf copains, artistes et intellectuels – Tom Bauler, Laurent Daubach, josée hansen, Filip Markiewicz, Steph Meyers, Christian Mosar, Pascal Piron, Charles Wennig et Georges Zigrand – créent le collectif PNSL pour discuter des enjeux politiques, idéologiques, esthétiques, éthiques et humoristiques de l’époque. PNSL étant non pas un acronyme au sens tiré par les cheveux, mais simplement une contraction du mot Pinsel, pinceau. Leurs questionnements portent sur l’art et la société luxembourgeoise et débouchent sur une grande exposition de groupe : Angste Povera – Une exposition anxiogène se tient de mai à septembre 2014 au Carré Rotondes à Hollerich. Au collectif initial se joignent alors Steve Clement, Serge Ecker, Karolina Markiewicz, Gilles Pegel et Pasha Rafiy.

Un journal conçu avec Laurent Daubach en constitue le catalogue, en libre distribution dans l’exposition. Il comporte un abécédaire de nos peurs et angoisses contemporaines, un texte sur la politique du nouveau gouvernement libéral de Xavier Bettel (DP), des interviews avec de jeunes réfugiés extraits du film Les formidables de Karolina Markiewicz et Pascal Piron, un historique des collectifs artistiques depuis un demi-siècle et un entretien avec le psychiatre Paul Rauchs sur l’angoisse comme « prix de la liberté ».

Angste Povera Journal; édité par l’asbl CarréRotondes, dans le cadre de l’exposition Angste Povera, proposée et conçue par le collectif PNSL ; mise en page: Laurent Daubach/Designbureau; Luxembourg, 2014

« PNSL est un collectif. Pas une association sans but lucratif, pas une société à responsabilité limitée, pas un établissement, mais un collectif : une association libre et à géométrie variable de plusieurs personnes, artistes, designers, curateurs, intellectuels, auteurs, où les rôles se mélangent et s’échangent au gré des besoins. Un groupe né de discussions communes, avec des idéaux partagés ; un groupe léger, sans statuts juridiques, sans ‘personnalité morale’, sans président, sans trésorier et sans secrétaire, sans budget et sans formulaires à remplir – avec tout ce que cela impose comme fonctionnement anarchiste, chaotique ou utopiste. »

Extrait du journal d’exposition, chapitre « L’utopie collectiviste »

Réception

 

“Angste Povera: pour réfléchir sur la peur” – critique par Céline Coubray sur Paperjam.lu le 16 mai 2014

“‘Angste Povera’ - eng Ausstellung vu PNSL” - reportage sur RTL.lu le 16 mai 2014

“Shérif, fais-moi peur!” - critique de l’exposition par Luc Caregari dans le Woxx du 23 mai 2014

“Crash fantôme” - critique de l’exposition Angste Povera par Ronald Dofing, dans d‘Lëtzebuerger Land du 6 juin 2014

Podcast dans l’émission Bistro sur Radio Ara le 6 juin 2014

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